Cérémonies
Autel funéraire
Ago est une fête célébrée en l'honneur du défunt, deux à trois lunes après l'inhumation. Pour cela, on sacrifie une truie, tandis qu'une femme âgée prie les morts pour leur demander quant à l'avenir de la famille du défunt. Elle interprète quatre lobes de noix sacrés qu'elle lance sous la protection des ancêtres. Puis, le lendemain de la fête, chaque père de famille tue un cochon ou un boeuf pour l'offrir aux défunts.
Avo do nu mé sont des rites funéraires où on enveloppe le corps du défunt dans des pagnes et des nattes ou dans ses plus beaux habits. Ensuite, on danse et chante et la famille du mort distribue des vivres. Puis, il y a une cérémonie d'adieu avant l'enterrement. Enfin, on rase les cheveux des proches et on érige un asen pour qu'il rejoigne les ancêtres.
Ayisun et Ago sont des rites funéraires pour les dix années suivants le décès afin d'apaiser les ancêtres. Le crâne du défunt est exhumé neuf lunes après sa mort. Celui-ci est ensuite conservé et enveloppé, puis exposé sur le toit de la maison avec les autres crânes de la famille. Suite à une exposition de neuf jours, ce dernier est ré-enterré dans une nouvelle fosse pendant neuf autres jours. Puis, les biens, les vêtements, les bijoux, et l'argent sont incinérés pour les envoyer dans l'autre monde.
Bépia est la cérémonie de pardon, qui a lieu lorsque les grandes puissances de la nature ont été offensées. Les familles fabriquent alors de la bière de mil et sacrifient un boeuf pour apaiser les voduns. Les femmes et les enfants n'assistent pas à la cérémonie.
Gueledé est une cérémonie pour apaiser les voduns femelles. Pour ce faire, les hommes se déguisent en femmes et exécutent des danses masquées.
Avo do nu mé sont des rites funéraires où on enveloppe le corps du défunt dans des pagnes et des nattes ou dans ses plus beaux habits. Ensuite, on danse et chante et la famille du mort distribue des vivres. Puis, il y a une cérémonie d'adieu avant l'enterrement. Enfin, on rase les cheveux des proches et on érige un asen pour qu'il rejoigne les ancêtres.
Ayisun et Ago sont des rites funéraires pour les dix années suivants le décès afin d'apaiser les ancêtres. Le crâne du défunt est exhumé neuf lunes après sa mort. Celui-ci est ensuite conservé et enveloppé, puis exposé sur le toit de la maison avec les autres crânes de la famille. Suite à une exposition de neuf jours, ce dernier est ré-enterré dans une nouvelle fosse pendant neuf autres jours. Puis, les biens, les vêtements, les bijoux, et l'argent sont incinérés pour les envoyer dans l'autre monde.
Bépia est la cérémonie de pardon, qui a lieu lorsque les grandes puissances de la nature ont été offensées. Les familles fabriquent alors de la bière de mil et sacrifient un boeuf pour apaiser les voduns. Les femmes et les enfants n'assistent pas à la cérémonie.
Gueledé est une cérémonie pour apaiser les voduns femelles. Pour ce faire, les hommes se déguisent en femmes et exécutent des danses masquées.
Traditions
Fébipyéfa est une tradition où on sacrifie un mouton blanc sept jours après la naissance du bébé. De plus, on lui attache un poulet blanc pour disperser les cauchemars et assurer son bien-être. D'ailleurs, on arrache au poulet une plume qui sera ensuite attachée au front de l'enfant pour chaque hoquet. Le poulet déplumé est alors donné au plus vieux de la famille.
Hoho-Ibéji est le culte des jumeaux. Les enfants jumeaux sont considérés comme une bénédiction des voduns. C'est un phénomène grandement célébré, car les jumeaux incarnent la dualité Mawu-Lisa. Ils sont traités comme des dieux parce qu'ils portent chance à la famille et au clan.
Hunhué est un rite pratiqué pour protéger la vie d'une personne en danger. Pour cela, on tranche la tête d'un animal qui devient la substitue de la personne.
Hoho-Ibéji est le culte des jumeaux. Les enfants jumeaux sont considérés comme une bénédiction des voduns. C'est un phénomène grandement célébré, car les jumeaux incarnent la dualité Mawu-Lisa. Ils sont traités comme des dieux parce qu'ils portent chance à la famille et au clan.
Hunhué est un rite pratiqué pour protéger la vie d'une personne en danger. Pour cela, on tranche la tête d'un animal qui devient la substitue de la personne.
Rites de passage
Danse d'initiation pour les jeunes
Il y a trois rites de passage importants pour les voudouistes. D'abord, il y a Àgabasa-yiyi qui est le rite le plus important. Celui-ci est effectué trois lunes après la naissance de l'enfant. Durant cette cérémonie, l'enfant est introduit dans la famille et la communauté devant les voduns ancêtres et protecteurs du clan. Dès lors, le nouveau-né possède un Joto, donc un ancêtre protecteur, qui va la guider et lui transmettre son statut social et sa personnalité. Toutefois, pour identifer le Joto, il faut déterminer le Dù qui est l'oracle, c'est-à-dire les paroles de Mawu-Lisa. Le Dù détermine la voie à suivre pour survivre. C'est alors à la mère d'éduquer l'enfant selon les désirs du Créateur et de l'ancêtre afin d'assurer la survie de son bébé. Dès l'âge de 12 ans, les parents enseignent à l'enfant son Joto et son Dù, ce qui équivaut à son destin et les choses qu'il doit et ne doit pas faire. Ensuite, à l'âge de 20 ans, la personne affectue le deuxième rite de passage appelé Agoo-ma-yi-sogwé. Durant cette cérémonie, elle reçoit son deuxième Dù. Cela marque alors la fin de son enfance et le début de sa vie adulte. Enfin, le troisième rite est réservé pour les hommes seulement. Il consulte l'oracle pour dévoilé sa destiné complète. La cérémonie se fait dans la forêt avec la présence d'un maître initiateur. Ce-dernier pris trois fois à Mawu-Lisa pour qu'il envoit le Joto. Puis, avec la protection du Joto, le maître manipule des noix sacrées pour démystifier le Dù. L'assistant initiateur lit l'interprétation des noix à voie haute, prend une poignée de la terre où il y eut les inscriptions et les met dans un sac. Ce sac devient alors un signe de spiritualité et preuve que la personne est devenue un homme parce qu'il connait le ses de la vie, de sa vie et de sa destiné.
Objets et lieux sacrés
Sculpture de l'ancêtre
Asen est une canne de fer qui représente l'ancêtre. Celle-ci honore le mort en symbolisant les évènements marquants de sa vie.
Sato est une place ombragée réservée pour les danses et les rites funéraires, Elle possède un grand tambour joué par des orphelins.
Turfaro est un ensemble de tambours royaux. Ces tambours permettent aux ancêtres de trouver le repos et donne la bénédiction et la protection à tous les princes.
Yoxo est une chanbre réservée au culte des ancêtres. Celle-ci constite un oratoire où on conserve tous les crânes des défunts.
Gbekoko est un crabe qui a reçu les techniques de la forgerie et qui a pour mission de les transmettre aux humains. En conséquence, si une personne qui n'est pas forgeron touche à un outil de cette profession fera face aux vengeances de l'esprit du crabe. Une importance est donnée au forgeron étant donné qu'il possède un caractère sacré et des louanges joués à la trompette.
Loko est un abre de prédilection des divinités.
Sato est une place ombragée réservée pour les danses et les rites funéraires, Elle possède un grand tambour joué par des orphelins.
Turfaro est un ensemble de tambours royaux. Ces tambours permettent aux ancêtres de trouver le repos et donne la bénédiction et la protection à tous les princes.
Yoxo est une chanbre réservée au culte des ancêtres. Celle-ci constite un oratoire où on conserve tous les crânes des défunts.
Gbekoko est un crabe qui a reçu les techniques de la forgerie et qui a pour mission de les transmettre aux humains. En conséquence, si une personne qui n'est pas forgeron touche à un outil de cette profession fera face aux vengeances de l'esprit du crabe. Une importance est donnée au forgeron étant donné qu'il possède un caractère sacré et des louanges joués à la trompette.
Loko est un abre de prédilection des divinités.
Possession
Femme en transe
La possession est un rituel sacré que seules quelques personnes peuvent pratiquer. Leurs corps sont choisis dès la naissance par le vodun. Le médium qui prête son corps aux voduns entre en transe pour libérer son esprit et laisser celui du vodun d'entrer. Toutefois, le vodun demande souvent des sacrifices, donc du sang. On sacrifie alors un animal ou on fait couler le sang du médium pour plaire au vodun, car la possession par celui-ci est un grand privilège. Pour montrer que la personne est protégée par une divinité supérieure, celle-ci va défier la douleur. Par exemple, elle peut percer ses joues avec une aiguille, jeter du sable dans les yeux ou avaler du feu. Cependant, aucun sang ne coulera de ses joues, aucune larme de ses yeux et sa langue ne sera même pas engourdie. Une fois que le vodun est installé dans le corps, les croyants peuvent lui adresser directement la parole pour lui demander conseils, bénédictions, remèdes et guérison. Par contre, pour pouvoir maîtriser la possession, le corps de la personne doit d'abord apprendre à vivre sans son esprit. Pour ce faire, on amène le médium choisi dans la forêt où se trouve le vodun de la terre Sakpata. Celui-ci prend alors possession de l'âme et la personne perd conscience. L'âme est alors mort et va rejoindre les voduns ancestraux qui vont décider du sort de celle-ci. Le corps est enveloppé dans une chambre fermée à l'extérieur du village sans eau ni nourriture. Il y restera pendant trois jours. Au bout de trois jours, on ramène le corps dans le village et on le sort des draps. On le met en contact avec un coq pour le purifier et une prêtresse invoque les voduns de libérer l'âme du médium. Si les ancêtres décident de renvoyer son âme dans le monde des mortels, on considère que la personne est résucitée et que son corps est maintenant apte de recevoir les voduns.